mardi 30 décembre 2008

samedi 20 décembre 2008

Cantamar-PuertoNuovo


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La côte Mexicaine à 50 kil. des É.U.


Quand la richesse pénètre la pauvreté, sans lubrifiant, sans règle, comme ça vient.

D'un côté de la clôture: le sable, la plage nettoyée et la mer; de l'autre... tout ce que la mer ne veut plus: des pneus, des bouteilles, des restes de restes...

Du côté mer: des petites bourgardes, surveillées, nettoyées, pimpantes, colorées,

Du côté route nationale: des bandeaux, des écritaux défoncés, balafrés, même les grafitis ne savent pas où se loger....Deux univers, des tas de ferrailles, ordures, des chiens libres partout, moi qui en a si peur...

et il y a la mer...le ciel ... et l'air ...

Partout des mexicains aux sourires radieux, affables et chaleureux, qui exposent leurs artéfacs riches et colorés le long de la route tout prèes de Rosalitos

Trois poteaux, une bâche, un peu de soleil, deux chaises en plastique et on vous sert des tapas véritables...

Jacques et Nicole ont leurs préférences, je me fie entièrement à leur expérience du milieu...

Là c'est du VRAI et à côté c'est du FAUX.

Là c'est du bon et là c'est de la p'tite merdouille... faut savoir !

Je rentre à la maison, prendre un verre de vin et je me ferai mes propres tortillas ce midi.

À plus

mercredi 17 décembre 2008

De San Diego, É.U. à Cantamar, Mexico


Enfin quitté les États-Unis, sa ville parfaite San Diego (Saint-Pierre) avec des "joggers" tout en lycra, des cyclistes sur des roues et des cadres en fibres de carbone, des casques aérodynamiques, des cheveux blonds et des yeux bleus. Si vous n'avez pas ce "kit" on peut vous le vendre ou le louer...Il y a le temporaire ou le permanent…

Ensuite il faut sourire devant une hypothèque de 2,3,4 mille dollars par mois pour des valeurs de propriétés de 1,2,3, million$ au bord de l’eau ou 300, 400, 500 mille$, si vous êtes ailleurs. Votre voiture louée doit être propre et il vous faut quelques mexicains de service pour refaire la platebande de fleurs une fois de temps en temps ainsi qu'une femme de ménage… pour la placer dans la conversation.

Tout est là! La perfection... A SanDiego, on ne veut pas de problèmes, on a même pas de tremblements de terre, ils s'arrêtent pas loin de Los Angeles, les pauvres !!
On respecte tout, le recyclage est au max... on a 300 jours et plus de soleil par année et tout semble idyllique...même la pluie leur fait plaisir, et il pleut ! On est aux zoizeaux !!! San Diego vient d'enregistrer un record à vie de précipitation.

Un p’tit sandwich jambon gruyère (du vrai) pour 8.50$ X 1.32 tx de change et vous avez payé 14$ can. environ pour un sandwich dans une très grande assiette…

Reçu de façon adorable par des amis de Jacques, sa belle-famille, on m’a même offert la plus belle chambre de la maison, de quoi je me plains? Sacré Roberpierre !!!

Après deux nuits de ce régime princier, c’est le départ pour le Mexique, un arrêt ici pour voir la plus récente bibliothèque municipale qui a reçu des tas de prix d’architecture,

Il y a aussi l'église de la religion des Mormons d’une si grande sobriété,







De Le Petit Guide Roberpierre Illustré des USA


toute blanche en pierre. Du granite, ou du "quartzite" je crois, pourquoi pas ? Les religions ont le vent dans les voiles...

Et c’est la course tout en retard, pour se rendre, côté mexicain, à la "Fonda" restaurant à la Mission » au bord de la mer, où Nicole, Sarah, et John nous attendent déjà depuis une heure et plus devant des verres de Tequila presque vides et des nachos épicés à volonté…dont les restes refroidis en attendent d’autres…

La frontière est transpercée à la vitesse de l’éclair, on en choisi au hasard un sur 300, pour « inspection » les autres passent incognitos, j’ai passé si vite que je n’ai jamais su de quel côté j’étais jusqu’à ce que je me rende compte qu’il y avait partout des nids de poule, j’étais au Mexique !!
Je me sentais presque chez moi…
Par les temps qui courent les trafiquants ont de la peine à traverser la crise monétaire, des armes contre de la drogue. Ça fait des morts et ça coupe des têtes…la frontière en a plein les bras !



Je serai le chauffeur désigné…. Mes hôtes en profitent pour se la saouler douce ….

Arrivés à la maison de Cantamar (Le chant de la mer) vers 20h00, un clôture contrôlée et surveillée nous donne accès à un petit ensemble de maisons en maçonnerie et enfin la porte s’ouvre sur le nid de Jacques et Nicole.




Ni un ni deux, un peu, pas mal de musique cacophonique joyeuse et sans prétention et tour à tour les plus faibles lâchent le jour pour aller se reposer dans le nuit profonde…
La suite dans quels jours....

mardi 16 décembre 2008

Au Padre trail Inn de San Diego

Voila! En tant que témoin de l'ouverture du frigo mobile de Roberpierre, je n'ai pu que m'émouvoir de la qualité des victuailles qui s'y trouvaient. Par voies de conséquences, je n'ai eu que l'envie de partager ces secrets avec vous.
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dimanche 14 décembre 2008

Mon arrivée au Port de San Diego




Attends, attends le gars du Canada, oups! du Québec pardon!! 6,000 kilomètres de Montréal qu'il dit et que je n'ai vu depuis 5 ans. En attendant, au bord du quai en regardant partir le même bateau qui nous mènera en croisière la semaine prochaine jusqu'â Puerto Vallarte (Le Oosterdam). On peut l'aprécier ...ici old blog with brand new old music by Mason Williams )
Le voilà!! Dans toute sa splendeur !

vendredi 12 décembre 2008

Aux Portes de la Californie, Yé Temps en H*stie!

Tucson, Arizona, le 12 décembre 2008

Il faut prononcer Tousse-sonne.. le reste, ils ne connaissent pas, j’ai essayé « Toc-Sonne » « Touk-sonne », « Tuque-sonne » ils n’avaient jamais, mais jamais entendu ce nom! Mais « toutte sonne » ou « tousse sonne » ça oui !!!!! c’est simple l’anglais !!!! Il suffit de le dire comme on le lit !

Me voilà aux portes de la Californie ou Califournie, (R.Charlebois 1969) il est 20h15

Je n'ai pas revu la blonde, j'ai raté les grottes insignifiantes, je n'ai été frappé d'aucun missile dans la plaine du sable blanc (White Sands Plain ?), j'ai esquivé les radiations de la bombe atomique d'Alamogordo... mais le village est quand même un désastre… des cabanes, des cabanes, des cabanes, des immenses champs envahis d’autos usagées à vendre en pièces détachées ou en entier, des maisons mobiles qui ne bougeront plus. Jamais le royaume de l’éphémère et le paradis des panneaux publicitaires, n’auront connu pareil paradis. J’ai des tonnes de photos et des tonnes de copies…

Les États-Unis que je vois depuis le début est un immense chantier le long d’une autoroute qui ne fait qu’afficher tous les commerces, les restaurants, les motels, les services d’avocats, le cours à « scrapp! » , les services aux camionneurs, les rois du grand serpent noir, etcetera …

Plusieurs connaissent l’EPA (Environnment Protection Agency) responsable aux États de mesurer et de formuler des normes contre la pollution, j’ai bien hâte de voir leur mandat s’élargir et des les entendre sur la pollution visuelle du pays…
Nos futurs poèles à bois devront répondre aux normes exigées par l’EPA.

En fait j'ai roulé...roulé et roulé, encore une fois, sous des conditions météo rêvées, un ciel bleu dégagé jusqu’au fond de l’éternité, un soleil chaleureux, une chaussée complètement sèche, qui m’a fait grimper à plus de 7000 pieds d’altitude. Je l’ai à peine senti, j’avoue avoir quelques vertiges, mais pas comme ceux de la veille….

On voyait un peu de neige cachée sous le sapinage, des ifs rabougris, des buissons ardents et de la caillasse pour le reste. On dirait Mars ou la Lune qui aurait le crâne poilu comme un « Punk » qui s’est mal rasé.

Pourquoi tant de sacrifices?
Par Dieu ! pour venir voir mon ami Jacques et sa copine Nicole qui partent aussitôt que j'arrive...

On ne peut pas dire qu'on va avoir le temps de s'aimer mieux ou de s'haïr d’avantage...
La durée du trajet a commencé à 9h00 le matin et s’est terminée 20h00, moins une heure payée pour le dîner.. et une heur pour le rapport. Bon, on fera le compte plus tard.

Ce soir je me paye le Motel 6 de Luxe. (En fait ça n’existe pas !)
Le Motel 6 c’est une chaine de Motels qui fait concurrence au Motel 8... et à tous les autres … aussi.

Ce soir on m’offre une gracieuseté parce qu'il y a trois jours j'ai couché dans un lit qui n'avait pas été correctement changé, ça sentait bon le parfum de femme, mais le matin venu je m'en suis plaint…
Moi qui pensais me faire charger un supplément...j’ai eu droit à une pleine compensation et des excuses… j’ai tout pris …

Ça fait baisser ma moyenne au bâton à 152.26$ par jour … je n’ai pas dit qe ça faisait baiser ma moyenne au bâton…lire et relire s.v.p.!!!

J'ai pris plein de photos que je ne peux télécharger pour l'instant puisque le serveur Hotmail n'arrive pas à me laisser entrer des fichiers attachés, ça fait dix jours que ça dure... mais c'n’est pas grave Jacques a de l'imagination et compense royalement sur le blogue qu'il m'a confectionné et offert…
Alors que je voyais de bœufs noirs il a produit des vaches brunes, alors que la roulotte de mon voisin avait 8 roues, il en a trouvé une à deux roues, mais quelle roulotte ! J’aurais aimé l’avoir comme voisin celle-là!

Demain c’est San Diego ou rien pantoutte…
Bonne nuit !

Sur la route de la Californie en passant par Alamogordo, là ou fut crée la première bombe atomique,

(Bonne nouvelle: Roberpierre a corrigé son parcours et rétabli sa route selon les directives de son administration Mexico-Américaine)
Salut mes guides divins, bon matin

J'habite le 55 ce soir, tu aurais du voir mon voisin au 56 et sa marmaille !!! Il a préféré le 56 à sa roulotte... c'est tout dire.

Je lui ai demandé si je pouvais photographier ses gréements, s'il avait eu des balles dans ses yeux, je pense que je ne serais plus ici à vous écrire...la patente !!! pis ça roule. Sa roulotte était supportée par 8 pneus, aucun de la même couleur, de la même grandeur, deux d'été, trois d'hiver et les autres flottaient en attendant leur tour
Bon, bon, ce n'est pas la première fois qu'un homme quitte sa voie, son chemin, sa route, sa destinée parce que son coeur a fait un tour de plus....
Le bon Dieu m'a ainsi créé...

J'opte donc pour la bombe, la vraie, celle qui fait chavirer tout. la bombe atomique et j'oublie la blonde, avec toutes ses propositions, son temps supplémentaire, ses expériences mémorables dans des grottes sombres , la porte de l'enfer et du péché j'en suis sûr...je vous dis!

Dites, suis-je toujours dans la maud.... Bible Belt, la large, en cuir véritable avec des crucifix phosphorescents, j'aio quand même franchi deux fuseaux horaires.. j'ai fait ma part !!!

Je n'ai pas encore vu le serpent et je résiste à manger la pomme, je meage des bananes et des poires... y en a des plus mûres que toi.

A plus..
Cette fois je décolle dans 15 minutes, le temps de mettre beau, ce temps diminue tous les jours ... c'est bon signe, je pogne en fin de journée la barbe longue...!!!
Tu devrais voir la concurrence, je suis le seul sans accent, ça fait du bien ...de se le faire dire...
http://picasaweb.google.ca/RoberpierreRpM/Coursdesgrands#5280386993021930306



Roberpierre Monnier
Auteur-compositeur-interprète et poète à ses heures
Ste-Catherine-de-Hatley

LE CANYON PALO DURO

Je me suis rendu au canyon que tu m'avais recommandé le Palo Duro, voyons ! Comment te refuser quelque chose, on se connaît si peu ?

Si tu voulais faire fléchir ton bien aimé à s’installer dans ces parages, il aurait fallu faire ta demande dans les trois premiers mois où vous vous êtes connus, vous seriez peut-être là. Pas dix ans plus tard !

Quelle route aujourd'hui ...on se demande qui veut vivre là! et pourtant !!!
Tout y est, la route, des bâtiments, des bœufs et des machineries qui font un demi-kilomètre de portée et le vide, le silence et le rien y cohabitent
D'abord je n'ai pas pu quitter avant 11h30 de l'hôtel, des trucs à régler chez moi par internet, « .... .Pesez sur 2, et 5, et 6 et dites Français, pardon vous voulez dire : Français?,… Pesez alors sur 4 ou si vous voulez parler à un préposé appuyer sur étoile, pour revenir au menu principal .... » et blaw, blaw, blaw!

1 heure et demie de ça!

Moi qui venais tout juste de me doucher, je commençais à faire concurrence au Craker Barrel fort. Franchement ce fromage a la cote ici, c’est une référence!

Ensuite ce fut du soleil et la chaleur. C'est le premier jour que je remêts un de mes magnifiques petits gaminets, achetés pour l'occasion... j'ai même sué... il faisait 10 Celsius sur l'heure du midi.
Quand je suis sorti à une halte routière pour manger un peu, tout le monde (3 braves) avaient encore leur coupe-vent, un foulard et une tuque !

Pendant le trajet, une chanson m'est revenue en tête, une que j'avais composée en 1975 quand j'ai quitté St-Boniface, Manitoba, pour me rendre à Vancouver... La chanson a pour titre "Perdre la mémoire". Je me suis surpris de m'en souvenir...ces décors se ressemblent tant...je vais essayer de la retrouver...

Pendant deux heures qu'a duré ce raccourci, je n'ai croisé que deux camions FORD! C'est donc vrai qu'il n'y en a plus beaucoup... pauvre HENRI!

Il y avait dans les champs dénudés un fourrage complètement vert, comme des épinards frais, je ne sais pas ce que c'est mais les gros bœufs noirs en raffolent. Ça couvre des surfaces immenses, (5 kilm par 5 kilm )c'est comme un fourrage spécialisé qui verdit même en période froide... c'est assez fascinant.

La série de poteaux qui sont alignés et qui ne supportent que trois fils minces sur des milliers de kilomètres, ces même petits fils perdus et oubliés ont été poussés par le vent, on perdu leur aplomb, ont été retenus par des haubans, arraché par des tornades, défoncés par un camionneur hypnotisé, eux qui au départ ont tous été plantés droits et d’aplomb il y a 40 ou 50 ans, acheminent aujourd’hui ce courriel à la vitesse de la lumière, 3 fois le tour de la terre en une seconde, c’est hallucinant.


Il y a les trains qui se suivent à la queue leu, leu, tirés par trois et quatre locomotives, sous un panache noir d’une fumée dense qui se perd dans un ciel bleu éthéré, brûlée par un soleil radieux. Ils avancent à un bon rythme et transportent des remorques de camions!! C’est pour dire!
Ils doivent faire près d’un kilomètre de long, ils se suivent comme ça les uns des autres séparés par un ou deux kilomètres… un pays de fous je le dis !

J’arrive à destination il est 17h , heure locale et le soleil se couche.

Demain je fais un détour, je descends sur Carlsbad, il y a là des grottes formidables à voir , un p'tit détour proposé par la grande blonde au centre d'information touristique de ROSWELL, qui a fait un p'tit spécial pour moi !!!

Tut! tut! tut!,,, elle n'a travaillé que quinze minutes de plus ! Rien d'autre... oh toi là!
Elle fait 6pieds 1-3/4pouces… nos nez étaient vis-à-vis et nos yeux ont crochi ensemble… tout un morceau! Nourrie au bœuf local, du Hereford sans doute.

En anglais, il y a plusieurs noms pour décrire ce genre de femmes… je vous en fais grâce… surtout que c’est nasillard.

Elle faisait les propositions et je disais oui!

Pour me rendre à Tucson par El Paso et Las Cruces ??
Qu'en pensez-vous ?
J’attends vos directives… et j’arrive bientôt
Assi dans ma petite chambre à 29.99$ j’explore un Merlot Californien à 4.50$ la bouteille. Pas vilain en plus.
Plus je bois plus j’ai le sentiment d’économiser, c’est toujours ça de gagné.
C’est comme faire le plein ici, on veut rouler pour économiser encore plus c’est là nos deux seules consolations puisque le taux de change nous réserve quelques surprises au retour …1.3127 au 11 décembre 2008. Je prends une autre gorgée!
Je roule maintenant à 155$ canadien par jour tout inclus.
Quand j’étais Conseiller au CNRC, je roulais à beaucoup plus que ça!

Merci Roberpierre
(note de l'ineffable editeur: Pour de jolis noms de vaches, voir cette page)

mercredi 10 décembre 2008

Le Manche Du Poelon Texan

J'ai eu une journée magnifique,2, 3 degré celsius, du soleil à plein,

Oui je suis allé mangé un gros STEAK Rexan dans lapoèle, je n'ai pas relevé le défi du morceau de 72 ounces ...!!!
Imagine le serveur accepte que j'apporte mon vin alors qu'ils en vendent...
il m'a répondu: We sell all what we can, but most important is to have a client inside the building, not outside nor elsewhere... je t'épârgne l'accent parceque ce serait illisible...et je suis sûr que ce n'est pas de l'espagnol...

J'ai pris la route pour le Canyon en fin de journée au soleil couchant, c'était magnifique, j'y ai passé 2 heures en compgnie de Gaston Miron, mis en musique. Un cadeau que je te réserve, c'est planant!

Je me suis trouvé un motel à 29.95$, je m'en viens bon, c'est un garde -robe dans un grand Mariott...Y a d'la place pour deux lits et quatre filles! Les edux lits étaient là, j'attends toujours les filles.

Ah! elles arrivent, tiens ,des Mexicaines ! Elles viennent faire le ménage! Au moins elles sont propres et je serai SPICK and Span qu'elles m'ont dit en riant...

Je fais bien ça ...

A plus

É.U., Borderline, en passant par Amarillo


Magnifique affiche, à la sortie du village avant d'entreprendre un dernier droit vers la 20 au sud...Le coupeur était absent,


Faut pas confondre coupe de cheveux et coupe de vin...devant moi ...l'infini...on se reverra dans l'sud...
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Santa Fe Bizarroide


Photos vieilles de 4 ans, Nicole et moi a Santa Fe. La Fonda, mais aussi un petit club bizarroide psychedelique en semi banlieue pour rencontrer des nanas le soir tard.

La Plaza, Santa Fe


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Ici tu te promènes a pied car en auto c'est un cauchemar de sens unique et de rues compliquées. Tu te trouves une carte et tu amenes ton portable pour explorer celle ci sur ton blogue

A Pied pour la Découverte de Santa Fe


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Tu remarqueras que Paseo de Peralta ('passage du Poirier') est une voie de ceinture de la vielle ville. TOUT CE QUI est a l'extérieur est sans grand intérêt. Par contre tu devras emprunter à pied toutes les petites rues de la vieille ville et entrer dans tous les établissements qui te tentent, sauf les bordels bien entendu!

De la 40 à Sante Fe par la 285


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mardi 9 décembre 2008

MEMPHIS, ELVIS ET JESUS

Coincé

En effet, plus au Sud ce sont des risques de tornades, plus au nord, ce sont les risques de neige et de vent, je suis donc coincé sur la 40…

Après avoir quitté Memphis sans avoir vu Elvis, le seul personnage presqu’aussi important que Dieu lui-même qui nous blesse à tous les cent kilomètres et nous rappelle nos péchés les plus excitants, l’adultère, la gourmandise et l’envie… ces trois là ont vraiment la cote, ils occupent à l’occasion des panneaux publicitaires dont les dimensions sont difficiles à évaluée, vus de l’autoroute.
J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un assemblage d’au moins 6 ou 7 feuilles de contreplaqués de 4pi.x8pi. réunies pour totaliser une bonne surface.
Sur l’adultère je n’ai pas réussi à lire l’extrait de la bible des "Corinthiens" je pense, j’ai essayé de lire l’avis mais à 110 kil/heure, au tiers du texte je compris que j’étais condamné!
Plus loin sur la gourmandise, là je sais qu’après deux lignes plus du deux tiers des états-uniens ne verront jamais le paradis, j’ai l’impression qu’ils ont choisi d’en profiter avant de crever…
Pour ce qui est de l’envie, l’armée américaine s’en charge…

Ce matin j’ai pris mon courage à deux mains, pour ceux qui me connaissent, vous savez où il est. Je me suis rendu, les yeux fermés presque, la Holy Bible entre les deux jambes (j’en ai pris une dans le tiroir du motel, il y en avait trois pour une chambre à deux , j’en ai conclu que la troisième était un don de Dieu et qu’elle m’était destinée.
Je me suis rendu au Waffle Machin, annocé. partout, presqu’aussi répandu que le Kentuky Fried Chiken (KFC), le MacDonald et que le Burger King !
L’affiche est plus grosse que le bâtiment…
Un Waffle, c’est une gaufre faite sur place, ils en sont très fiers, tout le monde mange ça ! Le matin, le midi et le soir.J’ai ai commandé une, la serveuse était surprise,: « Only One? » Avec courage j’ai assumé. Vous direz que je n’ai pas de couilles!

On m’a offert du beurre… j’ai dit Oui! Ce n’était pas du beurre, personne dans le commerce ne savait ce que c’était, on s’est tous mis à lire la liste des ingrédients et on a conclu que jamais une vache pouvait faire ça sans pêter et je suis poli!

Ensuite j’ai demandé, comme il se doit du bon sirop d’érable… j’ai reçu du sirop, j’ai demandé si c’était du sirop d’érable. J’ai traduit « Maple syrup » avec beaucoup d’assurance puisqu’au Québec il y plus de Maple Street que de rues Des Érables, je sais de quoi je parle.

Le personnel ,dont certains sont là depuis quinze ans, s' est mis à lire l’étiquette, le seul mot manquant dans la recette de plus de 3 pouces de long par 3 pouces, écrits en si petits caractères que le plus vieux employés ont dû ajouter à leurs lunettes achetées un dollar au WalMart, une loupe pour découvrir que le mot magique, manquant était MAPLE.
J’ai demandé alors de la confiture au fraises, tout le monde était sur le qui-vive, on a trouvé un truc qui nommait la chose par son nom et on m’en a donné 12 en guise de compensation et d’excuses, comme seuls les états-unien sont capables de faire. C’est touchant.

Pour ce qui est du mélange principal, dont ils sont si fiers, personne n’a pu me dire ce que c’était, ça leur arrive pré-mélangé une fois par semaine dans des camions réfrigérés, dont on ne sait où.
Je leur ai suggéré : L’interstate 40th ? Ils ont ri, la bonne humeur régnait partout.
Pour me faire plaisir, on a ouvert devant moi, un contenant vierge! Viarge!

Quand ils ont su que je n’étais ni noir, ni latino, ils ont souri et m’ont traité de « Canadian » devant tout l’monde. Je leur ai pointé du doigt ma plaque d’immatriculation : Je me souviens, Québec.
Ça ne riait plus! J’ai dû traduire!

Demain matin au petit déjeuner, je m’offrirai encore cette gelée brassée par Monsieur Kraft lui-même.

Le tout pour 5 dollars U$. incluant un café régulier puisque les cafés irréguliers ne sont pas permis! Ici, pour les étudiants des HEC,  un historique de cette bizeneusse et de ses fondateurs riches à craquer de tous ces $5 

J’ai oublié de vous dire que le « country » omniprésent à tous les postes de radio est maintenant contaminé par toutes les improvisations d’air de Noël qui s’y ajoutent. J’ai eu droit à 5 exemplaires du Minuit Chrétien, que je chantais à plein poumon à mon tour dans la version originale… C’était de toute beauté, des harmonies faites par des anges, des archanges, générant des vibratos et des échos divins … j’allais toucher le doigt de Dieu comme dans le portrait au dôme de la chapelle sixtine, n’eut été d’un commercial, improvisé, annoncé sans manière par le Santa Klaus local lui-même et que je me devais de rencontrer le soir même au « Shopping Center » de Fort Smith pour la somme de 5.00$, montant versé aux œuvres de charité organisées par les « Knights of Columbus » et le « Salvation Army » local.
J’en ai perdu toutes mes harmonies et j’ai remis mon disque, un de trois, que j’écoute à répétition depuis 5 jours et 5 nuits. Je les connais par cœur.

Demain Oklahoma City m’attend, je ne les ai pas avisé de mon arrivée ce sera une surprise

dimanche 7 décembre 2008

NASHVILLE, GROSSES CEINTURES ET SOULIERS POINTUS











Nashville, É.U.,Samedi le 6 Décembre 2008

Il fait froid, c’est Samedi, je suis seul, il est 15h00, la rue principale de la ville du « Country » est déserte ! Le ciel est gris.

Pas un son, pas une âme qui vive; que des commerces qui annoncent tous la même chose : Elvis, le sosie d’Elvis, l’histoire d’Elvis, la musique « Count

ry », les trois milles rois de la musique « country » qui ont fait connaître les États-Unis bien avant la guerre aux terroristes…

Et il y a le Grand Ole Opry… fouillez-moi ce que ce nom veut dire. J’ai posé la question à dix personnes, des commerçants de la ville, des préposés à l’information touristique, rien à faire, un jour je trouverai bien. C’est une tradition et un classique depuis …19??

C’est le lieu, la Mecque de la musique « country » du monde entier!!! Rien de moins. « Think Big » ou pas pantoutte sti!

Les États-uniens ont une expression qui leur revient dans la bouche depuis que j’ai 6 mois d’âge :« It is but the world greatest « temple dedicated to country music… », no doubt !»

On peut utiliser la formule pour tout: le baseball, le criquet, le football, le char, l’internet, le « fast food », le ketchup, etc… on met l’épice qu’on veut dans la sauce!

Mon ami Jim a insisté : Vas-y!

J’ai mis mes couilles et j’y suis allé !

Je n’ai pris aucun risque, j’ai acheté mon billet à 16h00 pour un spectacle à 21h30…On m’a bien avisé que personne n’entrait avant 21h15, puisque le spectacle de 19h00 se terminait après 21h00.

Je suis revenu en début de soirée prendre un verre de vin dans un des multiples bars qui dansent en tandem avec les commerces dédiés aux chapeaux de cowboy, aux bottes de cowboy, aux gugusses du « country ».

Un commerce qui s’affichait comme “the World largest international music store in country music”

J’ai demandé un disque du grand Willy Lamothe. J’ai dû le répéter cinq fois et l’écrire. Ils étaient “ sincerely sorry!” je vous jure, ils sont sincères. Le soldat Lebr

un, et Patrick Normand, leur plus grand ambassadeur au Québec, non plus… enfin j’irai voir chez Archambault à Monrial…De toute manière il n’y avait là rien d’autre qu’une immense fournée états-unienne.

Des brillantines dans tout, dans les cheveux, les dents et sur les souliers-aiguilles argentés des blondes rosées. Michèle Richard peut aller se rhabiller!

Les bédaines des mâles sont retenues par d’immenses ceintures incrustées de crucifix phosphorescents. Je ne m’en suis pas moqué, ils ont des bottes pointues et elles coûtent la peau des fesses!

Ça c’est l’image. Je vous fais grâce du son de la langue, on dirait des canards qui conversent… même les filles, les plus élégantes parlent comme ça, c’est débandant, c’est un cas de Viagra… Dans ma petite tête, ça roulait vi

te : Et dire que ce peuple veut se pointer comme modèle mondial pour gérer le monde à leur manière.

Il est 19h00, la rue est enfin animée, les musiciens de rue sont tous au RdV. Les doigts gantés, gelés mais en feu, essayent de transformer le bruit en musique dans la cacophonie totale où chaque commerce a droit au maximum de diffusion sur le trottoir, c’est la libre entreprise et au plus fort la poche! Qui dit mieux!

J’ai fait tous les pubs et tous les bars de la rue… je vous jure! Partout le même spectacle, des musiciens talentueux omnipuissants derrière des amplificateurs encore plus puissants que les États eux-mêmes. Le même scénario, ils têtent tous un Budweiser qui traîne sur la scène devant chaque musicien, ont tous le même type de jeans et sont tous plus délabrés les uns des autres. Tout le monde parle fort, l’expression « loud mouth » leur va bien.

Les remarques typiques qui reviennent sans cesse

sont de deux exemplaires : Are you having fun ? et un ordre : ENJOY!

Les basses fréquences tentent désespérément de faire trembler le bâtiment, le monde, les faire trembler, les démolir. Les hautes fréquences se battent entre elles, les États sont en guerre, je pensais qu’ils en avaient marre, mais j’entends qu’ils en raffolent encore et encore…

Il fait froid, tout le monde courent dans la rue… les filles « sexies » se tiennent entre elles, en groupe, au cas où… et rigolent du premier mec qu’elles voient…du plus beau au plus laid. Le rire se noie dans la cacophonie de la rue…

J’ai jamais vu autant de « cowboys et de cowgilrs » sans cheval ni vache, les animaux doivent être interdits en ville.

Il est 21h00 je me rends à la «Mecque »… je ne dois pas être en retard! En tournant le coin, c’est 15, 20, 25 autobus pleins à craquer qui déversent sur le trottoir, des centaines de personnes venues de tous les coins et recoins des États-Unis qui se mettent tous et toutes à la queue leu leu et discutent avec frénésie et enthousiasme la chance qu’elles ont d’être enfin venus au Grand Ole Opry.

Certaines ont apporté des papiers-mouchoir au cas où elles auraient à pleurer et elles en offrent à celles qui les ont oubliés!

La moyenne d’âge est d’environ 60 ans, mon âge et je suis là! Moi aussi!

Mon choc culturel se continue, la quantité de chapeaux de cowboy s’est multipliée par dix ! Les femmes coquettes se sont teints les cheveux d’un blond-platine, des fois avec du rose dedans… je ne bande toujours pas ! L’

enthousiasme est à son maximum et je suis là, en rangée pour assister au spectacle tant couru. Dois-je revendre mon billet et faire du profit et partir ou bien dois-je y aller ?

J’y vais !

Le bâtiment et la salle sont magnifiques. Il a du vécu, la scène aussi. Rien à faire : l’accent, l’accent… je ne comprends pas comment ils peuvent dicter au monde comment il faut faire avec un accent de canard pareil !

Enfin la soirée commence…

C’est une alternance entre un animateur qui est responsable d’annoncer les commanditaires de la soirée et les artistes qui défilent les uns après les autres. A toutes les cinq minutes c’est le fromage Craquer Barrel qui nourrit l’Amérique, le Mélange de Martha White qui ajoute tout ce qu’il faut à la gastronomie du petit déjeuner, les Pompes de Johnson qui garantit confort été comme hiver et les équipements de chasse et pêches Machins…

Les artistes se succèdent dans la bonne humeur, les plus jeunes ont 50 ans et ils s’amusent, ils sont formidables, ils sont des experts…des virtuoses, c’est la crème de la crème… ils se connaissent tous et tout le monde entier connaît leurs chansons, leurs pièces.

Cet artiste, tout le monde entier le connaît, ils en sont convaincus, excepté Roberpierre, cet ignare.

La dernière fois que j’ai été confronté à un choc culturel aussi intense fut quand les organisateurs m’ont débarqué à l’Opéra de Pékin en Chine sans m’aviser, mais eux n’avaient pas la prétention que le monde entier se devait de le connaître, ça viendra peut-être.

Je suis rentré chez moi riche d’un choc culturel qui a pris toute sa dimension réelle, je les avais bien entendus des fois à la rédio et vus à la TV, mais en personne, il faut avoir le cœur solide…

Ce qui se fait aux États, semble se faire instantanément partout sur la planète…

Je dois un grand merci à mon papa…qui en anglais disait Mercy

A mon grand ami Jim qui connaît mes points faibles, je dis merci

Roberpierre encore ton ami… je te le dis j’ai des couilles, tu vas voir!

samedi 6 décembre 2008

NASHVILLE, CAPITALE DU COUNTRY ANGLOPHONE


Il fait froid, c’est Samedi, je suis seul, il est 15h00, la rue principale de la ville du « Country » est déserte ! Le ciel est gris.

Pas un son, pas une âme qui vive; que des commerces qui annoncent tous la même chose : Elvis, le sosie d’Elvis, l’histoire d’Elvis, la musique « Country », les trois milles rois de la musique « country » qui ont fait connaître les États-Unis bien avant la guerre aux terroristes…
Et il y a le Grand Ole Opry… fouillez-moi ce que ce nom veut dire. J’ai posé la question à dix personnes, des commerçants de la ville, des préposés à l’information touristique, rien à faire, un jour je trouverai bien. C’est une tradition et un classique depuis …19??

C’est le lieu, la Mecque de la musique « country » du monde entier!!! Rien de moins. « Think Big » ou pas pantoutte sti!
Les États-uniens ont une expression qui leur revient dans la bouche depuis que j’ai 6 mois d’âge :« It is but the world greatest « temple dedicated to country music… », no doubt !»
On peut utiliser la formule pour tout: le baseball, le criquet, le football, le char, l’internet, le « fast food », le ketchup, etc… on met l’épice qu’on veut dans la sauce!

Mon ami Jim a insisté : Vas-y!
J’ai mis mes couilles et j’y suis allé !

Je n’ai pris aucun risque, j’ai acheté mon billet à 16h00 pour un spectacle à 21h30…On m’a bien avisé que personne n’entrait avant 21h15, puisque le spectacle de 19h00 se terminait après 21h00.

Je suis revenu en début de soirée prendre un verre de vin dans un des multiples bars qui dansent en tandem avec les commerces dédiés aux chapeaux de cowboy, aux bottes de cowboy, aux gugusses du « country ».
Un commerce qui s’affichait comme “the World largest international music store in country music”
J’ai demandé un disque du grand Willy Lamothe. J’ai dû le répéter cinq fois et l’écrire. Ils étaient “ sincerely sorry!” je vous jure, ils sont sincères. Le soldat Lebrun, et Patrick Normand, leur plus grand ambassadeur au Québec, non plus… enfin j’irai voir chez Archambault à Monrial…De toute manière il n’y avait là rien d’autre qu’une immense fournée états-unienne.

Des brillantines dans tout, dans les cheveux, les dents et sur les souliers-aiguilles argentés des blondes rosées. Michèle Richard peut aller se rhabiller!
Les bédaines des mâles sont retenues par d’immenses ceintures incrustées de crucifix phosphorescents. Je ne m’en suis pas moqué, ils ont des bottes pointues et elles coûtent la peau des fesses!

Ça c’est l’image. Je vous fais grâce du son de la langue, on dirait des canards qui conversent… même les filles, les plus élégantes parlent comme ça, c’est débandant, c’est un cas de Viagra… Dans ma petite tête, ça roulait vite : Et dire que ce peuple veut se pointer comme modèle mondial pour gérer le monde à leur manière.

Il est 19h00, la rue est enfin animée, les musiciens de rue sont tous au RdV. Les doigts gantés, gelés mais en feu, essayent de transformer le bruit en musique dans la cacophonie totale où chaque commerce a droit au maximum de diffusion sur le trottoir, c’est la libre entreprise et au plus fort la poche! Qui dit mieux!

J’ai fait tous les pubs et tous les bars de la rue… je vous jure! Partout le même spectacle, des musiciens talentueux omnipuissants derrière des amplificateurs encore plus puissants que les États eux-mêmes. Le même scénario, ils têtent tous un Budweiser qui traîne sur la scène devant chaque musicien, ont tous le même type de jeans et sont tous plus délabrés les uns des autres. Tout le monde parle fort, l’expression « loud mouth » leur va bien.
Les remarques typiques qui reviennent sans cesse sont de deux exemplaires : Are you having fun ? et un ordre : ENJOY!
Les basses fréquences tentent désespérément de faire trembler le bâtiment, le monde, les faire trembler, les démolir. Les hautes fréquences se battent entre elles, les États sont en guerre, je pensais qu’ils en avaient marre, mais j’entends qu’ils en raffolent encore et encore…
Il fait froid, tout le monde courent dans la rue… les filles « sexies » se tiennent entre elles, en groupe, au cas où… et rigolent du premier mec qu’elles voient…du plus beau au plus laid. Le rire se noie dans la cacophonie de la rue…

J’ai jamais vu autant de « cowboys et de cowgilrs » sans cheval ni vache, les animaux doivent être interdits en ville.
Il est 21h00 je me rends à la «Mecque »… je ne dois pas être en retard! En tournant le coin, c’est 15, 20, 25 autobus pleins à craquer qui déversent sur le trottoir, des centaines de personnes venues de tous les coins et recoins des États-Unis qui se mettent tous et toutes à la queue leu leu et discutent avec frénésie et enthousiasme la chance qu’elles ont d’être enfin venus au Grand Ole Opry.
Certaines ont apporté des papiers-mouchoir au cas où elles auraient à pleurer et elles en offrent à celles qui les ont oubliés!
La moyenne d’âge est d’environ 60 ans, mon âge et je suis là! Moi aussi!

Mon choc culturel se continue, la quantité de chapeaux de cowboy s’est multipliée par dix ! Les femmes coquettes se sont teints les cheveux d’un blond-platine, des fois avec du rose dedans… je ne bande toujours pas ! L’enthousiasme est à son maximum et je suis là, en rangée pour assister au spectacle tant couru. Dois-je revendre mon billet et faire du profit et partir ou bien dois-je y aller ?
J’y vais !

Le bâtiment et la salle sont magnifiques. Il a du vécu, la scène aussi. Rien à faire : l’accent, l’accent… je ne comprends pas comment ils peuvent dicter au monde comment il faut faire avec un accent de canard pareil !
Enfin la soirée commence…
C’est une alternance entre un animateur qui est responsable d’annoncer les commanditaires de la soirée et les artistes qui défilent les uns après les autres. A toutes les cinq minutes c’est le fromage Craquer Barrel qui nourrit l’Amérique, le Mélange de Martha White qui ajoute tout ce qu’il faut à la gastronomie du petit déjeuner, les Pompes de Johnson qui garantit confort été comme hiver et les équipements de chasse et pêches Machins…
Les artistes se succèdent dans la bonne humeur, les plus jeunes ont 50 ans et ils s’amusent, ils sont formidables, ils sont des experts…des virtuoses, c’est la crème de la crème… ils se connaissent tous et tout le monde entier connaît leurs chansons, leurs pièces.
Cet artiste, tout le monde entier le connaît, ils en sont convaincus, excepté Roberpierre, cet ignare.

La dernière fois que j’ai été confronté à un choc culturel aussi intense fut quand les organisateurs m’ont débarqué à l’Opéra de Pékin en Chine sans m’aviser, mais eux n’avaient pas la prétention que le monde entier se devait de le connaître, ça viendra peut-être.

Je suis rentré chez moi riche d’un choc culturel qui a pris toute sa dimension réelle, je les avais bien entendus des fois à la rédio et vus à la TV, mais en personne, il faut avoir le cœur solide…

Ce qui se fait aux États, semble se faire instantanément partout sur la planète…

Je dois un grand merci à mon papa…qui en anglais disait Mercy

A mon grand ami Jim qui connaît mes points faibles, je dis merci

Roberpierre encore ton ami… je te le dis j’ai des couilles, tu vas voir!