samedi 28 février 2009

Le bon Dieu dans la rue


On entend pas les pleurs et le silence....



Posted by Picasa

Le marché public,SanCristobal


Ici, le marché est bien tenu, des dispositons esthétiques et des montagnes de fruits et légumes.
Les robes sont en coton brut épais et chaud pour les nuits froides, ces mêmes dames ne se laissent pas photographier facilement, elles y perdent une partie de leur âme à chaque fois... A la quantité de photos à la seconde qui se prend maintenant partout, je me demande ce qu'il en reste?


Qui veut plus frais que vivant ?

Posted by Picasa

L'architecture religieuse, SanCristobal


Ici elles sont fréquentées.... Celle-là a été nettoyée et recouverte d'un filet pour empêcher les oiseaux d'y déposer leurs offrandes...

Directement sur le site http://picasaweb.google.ca/RoberpierreRpM vous pouvez retrouver encore plus de détails et de photos...double-cliquez sur les images pour les agrandir.

Posted by Picasa

vendredi 27 février 2009

SanCristobal de Las Casas, Chiapas

25février 2009
San Cristobal de las Casas a été fondée en 1528 par Diego de Mazariegos. Elle fut une des premières villes de l'Amérique du Nord espagnole. D'abord nommée « Villarreal », au moment où elle acquit le statut de ville, elle prit le nom de son fondateur « Ciudad Real de Mazariegos ». Après l'annexion du Chiapas au Mexique, elle fut renommée San Cristóbal de Las Casas (« de Las Casas » en hommage à Fray Bartolomé de Las Casas, premier évêque de Ciudad Real).

Elle fut capitale de la province de Las Chiapas depuis l'époque coloniale jusqu'au début de l'époque connue comme porfiriato. Le pouvoir quitta la ville pour passer à Tuxtla Gutiérrez ce qui fit naître une rivalité entre les deux villes. La lutte fut gagnée par Tuxtla. Un conflit pour les mêmes raisons réapparut au début de l'époque de la Révolution Mexicaine, San Cristóbal s'étant mis du côté des porfiristas, les futurs perdants.
Actuellement, elle est la capitale de la culture chiapaneca où vivent différentes ethnies. Elle n'a pas plus de 200 000 habitants, et occupe le 3e rang en importance économique au niveau de l'État. Il s'agit d'une ville très touristique.
J’avais le choix.
Prendre l’autoroute payante et rapide, la « cuota » (40 minutes) ou bien la route nationale « Libre » 1h30. Il est 14h00.
Eh bien j’ai pris la « Libre » toute en courbes qui gravit ses 2100 mètres avec des percées sur des vallées à couper le souffle, qui regardent l’ouest et le nord ambré par un coucher de soleil magnifique.

Si je dois mourir ce sera ici, la route est étroite mais je commence à m’y faire, je dois vaincre ce vertige, j’ai tout mon temps…
Je roule à 40, 50 km/heure.

Ça ira, ça passe, j’entends un immense train routier gémir, rugir, en descendant, espérant que ses freins tiendront le coup, il transporte deux fardiers de pétrole « peligrosso ».Il me salue de la main comme s’il transportait du maïs soufflé, sa dent en or brille au soleil.
A 1500 mètres je m’arrête, aucune photo ne peut rendre pareille sensation, à ma droite un bouquet de femmes du pays portant le costume du pays, (bleu cobalt et noir dans un coton épais et des ceinturons en rouge et ocre) se cachent le visage de peur d’être prises en photo, elles transportent des fagots coupés en montagnes, à gauche des hommes avec foulard et machettes ont empilé des tas de branches et du bois pour le feu.
D’autres les ramassent et les transportent dans leur dos, retenus par une large sangle de cuir sur le front. Ils me toisent en me faisant un signe comme si je leur devais quelque chose d’avoir passer sur leur territoire. Les femmes font à peine 4 pieds et les hommes guère plus. Ça explique la hauteur des chaises que je vois un peu partout.

Je prends la photo inutile qui ne traduira jamais ce sentiment de vertige, de grandeur, de lumière et d’être étranger à cette réalité à laquelle ils sont totalement adaptés depuis de milliers d’années. Ils parlent entre eux une langue qui ne ressemble en rien à l’espagnol et ils se moquent de moi.

Encore 20 minutes et je serai à SanChristobal qu’il me dit en me tendant la main pour recevoir un pourboire qui lui semble dû. L’insulte me monte à la bouche, je me tais, je récupère mon auto et je file…

Je sais que j’en aurai pour 45 minutes et que j’ai en poche l’endroit exact où on m’a dit de me rendre à destination. J’ai donc tout mon temps avant le coucher du soleil… je respire.
Je me masse le cou à gauche et à droite… c’est raide mais ce sera comme ça encore quelques temps… La musique du groupe « Fractal » joue à plein tube, le ventilo aussi et les fenêtres ouvertes à pleine grandeur ajoutent au brouhaha !

Tout ça dans une petite Yaris qui porte fièrement sur son capot l’inscription LAVAME por FAVOR, tracé dans la poussière accumulée en trois semaines à Zipolite.

Je sais que je serai dans le « Centro Historico » de San Christobal à l’intersection de la « calle du 5 mayo le jour de l’indépendance (une des douze fêtes nationales) (1862 : Mexique : Première bataille de Puebla entre les forces françaises et mexicaines.) et de la « calle du 28 augusto ???(Je n’Ai pas encore retracé qu’elle fête c’était celle-là!».

Les rues sont ainsi baptisées partout en mémoire de dates qui ont marqué l’histoire du Mexique.
Ils ont le « Je me souviens » en détail !

Le centre ville hitorique (El Centro Historico)
Quelle ville!! Je n’ai rien vu de tel au Mexique depuis mon départ…c’est de toute beauté.

Il y a des quelques uns qui s’occupent de cette ville depuis longtemps, il y a des architectes et des urbanistes à l’oeuvre, des places publiques dégagées et utiles, des parcs ombragés, des rues commerçantes toute en vie et toute en retenues, un éclairage adéquat, des affiches en ingéniosité et en discrétion tout à la fois, on est loin des ces maudites enseignes à la MacDonald, Burger King, Kentucky Fried Chiken, Dunkin Donuts et j’en passe… La musique dans la rue est présente mais jamais criarde, on entend de l’espagnol ici, ce n’est pas comme à Magog où on se sent obligé de nous laver les oreilles avec de la musique des É.U. constamment.
Il y a de tout pour tous à tous les prix, la rue principale a été transformée en rue piétonne elle est pleine et les marchands s’en réjouissent… quel bon vent que cette ville…Je la souhaite à beaucoup de monde.
C’est une ville touristique, fréquentée par une grande majorité de Mexicains, c’est beau à voir. C’est l’activité commerciale principale.
J’ai rencontré le directeur des services d’urbanisme et d’architecture de la ville et il me dit que depuis 50 ans, tous les efforts se font pour préserver l’authenticité historique de cette ville, ils ont même procédé à la démolition d’un projet de 16 étages prévu en plein cœur historique de San Christobal et l’ont transformé en place publique, qui abrite aujourd’hui les services municipaux en sous-terrain !!!

Le soir il fait frais et le jour il fait chaud, c’est l’hiver ici. J’ai mis mon coupe-vent.

Du centre où se concentrent l’Hôtel de ViIlle, deux églises impressionnantes autour d’un « square », s’ajoute un parc magnifique avec un kiosque où le soir c’est un restaurant qui diffuse la musique locale en direct qui se propage partout…

De là on rayonne vers le grand marché, ou encore on est attiré par une perspective qui nous amène à un oratoire, et c’est comme ça dans toutes les directions…

Ça fait du bien! Je suis à deux minutes de tout ça et dans mon petit hôtel la Posada Gahesha (un autre centre de Yoga) c’est la paix et le silence…Vraiment les Mexicains en raffolent de ces centres, depuis que je suis dans le SUD du SUD…il y en a partout! C’est un cas!

Faudra mettre un homme la d’sus!

Roberpierre

MexCoatzalcoalcos, SS de PEMEX


Magnifique, non? Des HLM (Habitations à loyer modique) tout le long du grand boulevard (Malecon) pour masquer la pauvreté de ses résidents.


Sur le même boulevard des installations artistiques,des oeuvres d'art imposantes, viennent démontrer que PEMEX est là !
Pendant ce temps on enterre les déchets avec de la machinerie lourde tout le long de la plage qui semaines après semaines, ressemble à un dépotpoir et dégage des odeurs noséabondes issues d'égouts non traités, jettés directement à la mer...
Posted by Picasa

Tehuantepec, Musica


C'est là qu'ils aprennent...





C'est là qu'ils chantent...
Posted by Picasa

Tehuantepec, Ville




Posted by Picasa

MexCoatzalcoalcos, SS de PEMEX (Pétrole du Mexique)





PEMEX, Petrole Mexicain, la richesse, la modernité, le progrès... on construit le visible plus rapidement qu'on construit les infrastructures invisibles si bien que ...



Cette fin-de-semaine, en ville là où on héberge le prestigieux siège social de la CiePEMEX , où on accueille une convention importante de délégations venues de tous les états (42) mexicains, il faudra faire vite. On décide d'enfouir tous les déchets et de nettoyer la plage le long du grand boulevard...avec les grand moyens.
Le soleil, l'odeur des égouts rejettés directement à la mer et le bruit de la machinerie ont tous contribué à mon réveil...les hôtels étaient tous pleins à craquer.

Posted by Picasa

jeudi 26 février 2009

Tehuantepec, Oaxaca




24février 2009
Tehuantepec, Oaxaca
vers San Cristobal de Las Casas, Chiapas.
La région de Tehuantepec, plate et tropicale, occupe la surface de l'isthme qui sépare l'Atlantique du Pacifique sur une distance de 225 km. Les femmes, gardiennes de la culture locale, portent la tehuana, ensemble brodé de fleurs.

Tehuantepec est une ville au sud-est de l'état mexicain d'Oaxaca. Son nom vient du nahuatl et signifie colline du jaguar. Peuplée de 33 500 habitants, elle donne son nom à l'isthme de Tehuantepec
Ville étape sur la route du Pacifique et du Chiapas.

Tehuantepec, un arrêt obligé.
Un autre monde, une autre tribu, un marché public plus gros que la ville, tout le monde y est, « los ninios, la mama, el hermano, la hermana », le grand-papa, la grand-maman, le beau-frère, ils y sont tous et sans âge et pourtant il y a des jeunes et des vieux…des très jeunes et des très vieux.

A l’intérieur du marché c’est surement trop cher, alors au fil des ans on a toléré de s’installer dehors, le long de la voie ferrée abandonnée, si bien qu’aujourd’hui il est pratiquement impossible d’aller à l’intérieur tellement tout se passe à l’extérieur… un achalandage innommable…
Qu’est ce qui est frais, qu’est ce qui ne l’est pas ?… quand ça grouille encore c’est que c’est frais…
Et quand ça grouille trop, il faut jeter!

Il est 6h30 le matin et c’est déjà tout vivant, il est minuit et on ne fait que recouvrir de bâches les étals. Tout ce qu’on a pas pu vendre on espére que demain ça grouillera encore.

Quelques mystères.
Il y a de ces mystères que je ne me m’expliquerai jamais :
La virginité de Marie et la conservation de la nourriture au Mexique que j’ai visité.
A voir le nombre d’enfants et de femmes engrossies ici qui sont à genou devant la vierge Marie, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la recette ou dans la prière.
Ici à Tehuantepec, pas moins de 16 églises pour moins de 30 milles de population! C’est plus qu’à Montréal dans ses meilleures années.

Mon petit déjeuner ce matin me coûtera 1.50$ C’est deux bananes choisies sur une montagne de bananes que personnes ne veut plus, c’est une mangue choisie sur une montagne de mangues que personne ne veut plus, c’est une orange choisie sur une montagne… et un Yogourt au fraises emballé et maintenu au frais dans un frigo de fortune…avec un compresseur qui en est à sa sixième vie…
Tout le reste sera jeté!!

Les seuls frigos modernes que l’on voit dans tous ces «mercados», ces « tiendas » et ces «abarottes» du coin, sont consacrés à maintenir au frais (c’est affiché -2, -1.7, -2.1) surtout la bière, le Coka-Cola et occasionnellement l’eau. Ce sont des frigos tout neufs, tout en couleur, fournis par les compagnies. Pour le reste, se sont des périssables qui périssent.
A l’œil le taux de survie doit être de 30% à 40%, le reste c’est pour les canards…
Comment y arrive-t-il ? Voilà le 6ième mystère encore inexpliqué!

Ouff!!!

Roberpierre

lundi 23 février 2009

De Zipolite à SanCristobal, Chiapas

Un dernier adieu!
Roberpierre est parti....
24 février 2009
Se salir de Zapolite, Oaxaca
vers San Christobal de Las Casas, Chiapas

San Christobal est située à 2113 m et 60 000 habitants y vivent. C'est l'ancienne capitale de l'état du Chiapas. Las casas est le nom de son premier evêque, le père des "indios", le premier européen à avoir essayé de défendre les indiens. C'est la plus vieille ville coloniale du Chiapas.

En effet cette fois c’est la bonne, mon épaule se normalise, les traitements et les anti-inflammatoires, le repos ont tous contribué… fini pour le bilan médical.

La route m’attend, doucement sans urgence pas plus de 3h00 à 4h00 de route par jour…et dans trois jours j’y suis.

Je quitte la Cabania de Roberpierre. Je retourne au frais, au cœur du Chiapas, aujourd’hui et ce soir, c’est un peu une tournée d’adieu, je vais aller bouffer chez le Québécois, qui a pris commerce ici en « épousant » une mexicaine d’ici.
Lui, Phillippe, a fait le Mexique en entier en vélo! Il en connaît tous les coins et les recoins. Il en a eu pour une heure à me parler de San Christobald et de la région, de telle chute d’eau, de tel monument, de tel village, etc…un gars ordinaire me direz-vous !!!

Zipolite m’aura permis d’écrire et de finaliser deux chansons et un poème sous le thème : « On se cherche. »

Cette longue halte nécessaire pour respirer. Même si la chaleur m’accable et que j’ai hâte de retrouver un peu de fraîcheur dans les montagnes, toute personne qui peut supporter cette chaleur va trouver à Zipolite un endroit encore très inspirant.

Un long séjour permet de nouer connaissance avec les gens du village qui arrivent à vous reconnaître, à vous nommer, de faire le tri entre ceux qui sont compatibles, ceux qui le sont moins…

Demain à la première heure, au lever du soleil, je pacte mes bagages.

Je suis passé dire Adieu à Claude Monnier !!!, un Suisse de Genève qui est sur la route avec Estelle depuis 8 ans en bateau et ensuite en motorisé.

Je lui ai ajusté sa guitare et j’ai eu droit à un festin. Il a hérité de nouvelles cordes, mes vieilles et il s’est mis à jouer…

A plus.
Roberpierre

samedi 21 février 2009

Un vent qui pue, venu du Québec



J’ai quitté le Québec depuis décembre pour aller voir ailleurs, mais l’internet nous rejoint partout et je continue de lire le REFLET du LAC même dans les blaids les plus reculés du Mexique et là je lis qu’il y aura du ski nautique au Lac Bowker, comme il y en a maintenant au Lac Orford ou dans des plans d’eau semblables…Des lacs qu’on a tenté depuis tellement d’années de préserver comme source d’eau potable, de tranquilité, de repos et de respect pour la nature et pour tous.

Et vlan! En voici un autre de ces promoteurs qui tente de nous faire croire que les impacts de son projet d’établir la pratique du ski nautique seront nuls, ou quasi nuls puisqu’il y aura un corridor, un tracé, des horaires, des règles et je ne sais quoi pour discipliner ses amateurs de ski nautique sur un plan d’eau où les résidents non pas été consultés. Il tente de nous convaincre que toutes ces restrictions, la discipline et l’éducation viendront à bout de toutes les craintes et de tous les abus…
J’ai repiqué des éléments et des mots-clefs, extraits de son argumentaire :

"…Nous avons établi un corridor, … et un trajet bien précis,…. délimité une zone, ….établi des règles, ….étudié ceci… et bla, bla, bla,! Le fédéral a conclu que… "

Faut voir comment se comportent les amateurs de ski nautique partout au Québec et dans le monde.
Faut voir de quoi ont l’air les pistes de motoneiges et de VTT le printemps venu !!!
Plus les interdictions sont grandes plus grand encore est le plaisir de les transgresser, ça c’est la vraie règle… je présume que tous les adeptes de ce genre d’activités sont des enfants de cœur, même les curés faisaient des péchés… nous prenez-vous pour des caves? Je suis insulté et le mot n’est pas trop fort.

Pour qui nous prend-t-on à la fin ? On a vu neiger les copains ! Hola ! Comme disent les Mexicains!

Sur nos autoroutes on indique 100 km/h… on roule à 120 et plus si possible.
Sur le Lac Magog on indique 10 km/heure on roule à 40, 50 si on peut! On arrache les affichettes qui signalent les limites et qui gênent, on fonce dedans si on peut et on lève le doigt (le majeur) aussi haut qu’on le peut…soyons sérieux!

Voyons, voyons les copains…soyons réalistes, on donne 6 pouces on prend un pied et pourquoi pas son pied en même temps… mais qu’est-ce qu’on s’en fout de toutes ces règles…toujours transgressées… on se met un doigt dans le tordeur et c’est bras et tout le corps à la fin qui y passent, je vous jure.

Si on tient tant que ça à faire du sport, nageons que diable, faisons du canot, du kayak, du vélo, de la marche, ça c’est du sport! Se laisser traîner par des moteurs et faire de la vague à haute vitesse, voulez-vous me dire quel sport il y a dans tout ça ? C’est quoi le but visé? Connaître l’ivresse et étaler sa puissance pour déplacer de l’eau et se faire voir?

Au Lac Magog l’APLMagog a fait un test un été.
On voulait mesurer les excès de vitesse des embarcations. Nous avons acheté un radar calibré et de bonne réputation. Nous avons engagé une jeune étudiante pour l’utiliser de façon incognito sur le lac… tous les jours elle notait de 15 à 20 transgressions.
La police, (la patrouille) elle, de loin très perceptible, et ses patrouilles très rares et très surveillées, n’en dénombrait qu’une ou deux par jour! Chercher l’erreur!

Pensez-vous nous rassurer en prétextant qu’établir des règles et des corridors vont calmer les ardeurs de ceux qui ont en main des embarcations aussi puissantes, aussi bruyantes ? Vous êtes naïfs ou quoi?

Roberpierre Monnier, Ste-Catherine-de-Hatley,
Ex-vice-président de l’APLMagog. (2004-2007)

vendredi 20 février 2009

Le prix d'un Mexicain



Le prix d’un(e) Mexicain(e)

« Finies les folies! .. » c’est terminé! Le gouvernement mexicain a décidé d’agir…
Après avoir été témoin depuis plusieurs années de la prise de possession des endroits les plus enviés et les plus fréquentés principalement de la côte Atlantique et maintenant du Pacifique par des promoteurs étrangers (en provenance surtout des États-Unis, du Canada et d’Europe), aujourd’hui nul ne peut acheter une terre, exploiter un commerce s’il n’est pas mexicain.
(Je n’ai pas lu le texte de la loi…) Cette restriction importante s’applique surtout pour ceux et celles qui désirent exploiter les bords de la mer…les plages, etc…

Or vous vous en doutez, il faut pouvoir maintenant se payer un mexicain ou en épouser un ou une ou Dieu sait quoi!

Et ça se fait, c’est somme toute un coût bien marginal à payer que d’obtenir le consentement d’un mexicain qui accepte pour la forme de paraître comme le principal propriétaire d’une terre, d’un commerce ou d’une exploitation touristique dont il ne sera peut-être que le prête-nom.

Depuis que je suis à Zipolite, j’ai fait la rencontre de plusieurs personnes qui y viennent justement pour pouvoir se payer un tel investissement et sont par défaut à la recherche du mexicain idéal pour en arriver à conclure une telle transaction.
Tout s’achète à condition d’y mettre le bon pourboire!

Ceux que je rencontre, à qui je parle sont nombreux à me décourager d’aller vers la côte Atlantique tellement ils sont scandalisés et déçus d’y avoir constaté que dans certaines zones de la côte du Yucatan (cette merveille historique) tout ne se fait qu’en anglais, du service au table, à la réception à l’hôtel; même le menu et l’addition vous arrivent par défaut d’abord en anglais…

Si les amerlocs se sont sentis menacés en Floride, craignant que l’espagnol, langue omniprésente, devienne une seconde langue officielle, et que s’inspirant en partie du modèle de la loi 101 du Québec, ont déclaré l’anglais seule langue officielle de la Floride. Au Mexique au nom de l’argent et du pouvoir financier, jamais ils ne se sont excusés pour envahir le territoire et imposer tout comme à Nuevo PuertoVaillarta, leurs mœurs et leur langue et où par conséquence l’espagnol est devenu la langue seconde à peine tolérée et entendue…

Croyez-vous que cette contrainte supplémentaire qu’impose maintenant le gouvernement mexicain (celle d’être propriétaire mexicain) va réussir à discipliner ce type d’invasion barbare ?
Je vous laisse le soin d’y répondre, moi ma réponse est déjà toute faite…

mardi 17 février 2009

Un vent de fraîcheur du Québec


Voila ce qu'elle en fait des rigueurs de l'hiver, la p'tite Mayalou !


On est à Mont Laurier, Qc, où la neige est vraie, blanche et lumineuse... Merci pour ce cadeau


Posted by Picasa