samedi 20 décembre 2008

La côte Mexicaine à 50 kil. des É.U.


Quand la richesse pénètre la pauvreté, sans lubrifiant, sans règle, comme ça vient.

D'un côté de la clôture: le sable, la plage nettoyée et la mer; de l'autre... tout ce que la mer ne veut plus: des pneus, des bouteilles, des restes de restes...

Du côté mer: des petites bourgardes, surveillées, nettoyées, pimpantes, colorées,

Du côté route nationale: des bandeaux, des écritaux défoncés, balafrés, même les grafitis ne savent pas où se loger....Deux univers, des tas de ferrailles, ordures, des chiens libres partout, moi qui en a si peur...

et il y a la mer...le ciel ... et l'air ...

Partout des mexicains aux sourires radieux, affables et chaleureux, qui exposent leurs artéfacs riches et colorés le long de la route tout prèes de Rosalitos

Trois poteaux, une bâche, un peu de soleil, deux chaises en plastique et on vous sert des tapas véritables...

Jacques et Nicole ont leurs préférences, je me fie entièrement à leur expérience du milieu...

Là c'est du VRAI et à côté c'est du FAUX.

Là c'est du bon et là c'est de la p'tite merdouille... faut savoir !

Je rentre à la maison, prendre un verre de vin et je me ferai mes propres tortillas ce midi.

À plus

1 commentaire:

Monnier-Architecte a dit…

Très bien, comme si on y était
C'est drôle et triste tou à la fois...pas drôle d'être voisin du plus gros...
J.Guy