

D'un côté de la clôture: le sable, la plage nettoyée et la mer; de l'autre... tout ce que la mer ne veut plus: des pneus, des bouteilles, des restes de restes...
Du côté mer: des petites bourgardes, surveillées, nettoyées, pimpantes, colorées,
Du côté route nationale: des bandeaux, des écritaux défoncés, balafrés, même les grafitis ne savent pas où se loger....Deux univers, des tas de ferrailles, ordures, des chiens libres partout, moi qui en a si peur...
et il y a la mer...le ciel ... et l'air ...
Partout des mexicains aux sourires radieux, affables et chaleureux, qui exposent leurs artéfacs riches et colorés le long de la route tout prèes de Rosalitos
Trois poteaux, une bâche, un peu de soleil, deux chaises en plastique et on vous sert des tapas véritables...
Jacques et Nicole ont leurs préférences, je me fie entièrement à leur expérience du milieu...
Là c'est du VRAI et à côté c'est du FAUX.
Là c'est du bon et là c'est de la p'tite merdouille... faut savoir !
Je rentre à la maison, prendre un verre de vin et je me ferai mes propres tortillas ce midi.
À plus
Enfin quitté les États-Unis, sa ville parfaite San Diego (Saint-Pierre) avec des "joggers" tout en lycra, des cyclistes sur des roues et des cadres en fibres de carbone, des casques aérodynamiques, des cheveux blonds et des yeux bleus. Si vous n'avez pas ce "kit" on peut vous le vendre ou le louer...Il y a le temporaire ou le permanent…
Ensuite il faut sourire devant une hypothèque de 2,3,4 mille dollars par mois pour des valeurs de propriétés de 1,2,3, million$ au bord de l’eau ou 300, 400, 500 mille$, si vous êtes ailleurs. Votre voiture louée doit être propre et il vous faut quelques mexicains de service pour refaire la platebande de fleurs une fois de temps en temps ainsi qu'une femme de ménage… pour la placer dans la conversation.
Tout est là! La perfection... A SanDiego, on ne veut pas de problèmes, on a même pas de tremblements de terre, ils s'arrêtent pas loin de Los Angeles, les pauvres !!
On respecte tout, le recyclage est au max... on a 300 jours et plus de soleil par année et tout semble idyllique...même la pluie leur fait plaisir, et il pleut ! On est aux zoizeaux !!! San Diego vient d'enregistrer un record à vie de précipitation.
Un p’tit sandwich jambon gruyère (du vrai) pour 8.50$ X 1.32 tx de change et vous avez payé 14$ can. environ pour un sandwich dans une très grande assiette…
Reçu de façon adorable par des amis de Jacques, sa belle-famille, on m’a même offert la plus belle chambre de la maison, de quoi je me plains? Sacré Roberpierre !!!
Après deux nuits de ce régime princier, c’est le départ pour le Mexique, un arrêt ici pour voir la plus récente bibliothèque municipale qui a reçu des tas de prix d’architecture,
Il y a aussi l'église de la religion des Mormons d’une si grande sobriété,
De Le Petit Guide Roberpierre Illustré des USA |
toute blanche en pierre. Du granite, ou du "quartzite" je crois, pourquoi pas ? Les religions ont le vent dans les voiles...
Et c’est la course tout en retard, pour se rendre, côté mexicain, à la "Fonda" restaurant à la Mission » au bord de la mer, où Nicole, Sarah, et John nous attendent déjà depuis une heure et plus devant des verres de Tequila presque vides et des nachos épicés à volonté…dont les restes refroidis en attendent d’autres…
La frontière est transpercée à la vitesse de l’éclair, on en choisi au hasard un sur 300, pour « inspection » les autres passent incognitos, j’ai passé si vite que je n’ai jamais su de quel côté j’étais jusqu’à ce que je me rende compte qu’il y avait partout des nids de poule, j’étais au Mexique !!
Je me sentais presque chez moi…
Par les temps qui courent les trafiquants ont de la peine à traverser la crise monétaire, des armes contre de la drogue. Ça fait des morts et ça coupe des têtes…la frontière en a plein les bras !
Je serai le chauffeur désigné…. Mes hôtes en profitent pour se la saouler douce ….
Arrivés à la maison de Cantamar (Le chant de la mer) vers 20h00, un clôture contrôlée et surveillée nous donne accès à un petit ensemble de maisons en maçonnerie et enfin la porte s’ouvre sur le nid de Jacques et Nicole.
Ni un ni deux, un peu, pas mal de musique cacophonique joyeuse et sans prétention et tour à tour les plus faibles lâchent le jour pour aller se reposer dans le nuit profonde…
La suite dans quels jours....
Nashville, É.U.,Samedi le 6 Décembre 2008
Il fait froid, c’est Samedi, je suis seul, il est 15h00, la rue principale de la ville du « Country » est déserte ! Le ciel est gris.
Pas un son, pas une âme qui vive; que des commerces qui annoncent tous la même chose : Elvis, le sosie d’Elvis, l’histoire d’Elvis, la musique « Count
ry », les trois milles rois de la musique « country » qui ont fait connaître les États-Unis bien avant la guerre aux terroristes…
Et il y a le Grand Ole Opry… fouillez-moi ce que ce nom veut dire. J’ai posé la question à dix personnes, des commerçants de la ville, des préposés à l’information touristique, rien à faire, un jour je trouverai bien. C’est une tradition et un classique depuis …19??
C’est le lieu, la Mecque de la musique « country » du monde entier!!! Rien de moins. « Think Big » ou pas pantoutte sti!
Les États-uniens ont une expression qui leur revient dans la bouche depuis que j’ai 6 mois d’âge :« It is but the world greatest « temple dedicated to country music… », no doubt !»
On peut utiliser la formule pour tout: le baseball, le criquet, le football, le char, l’internet, le « fast food », le ketchup, etc… on met l’épice qu’on veut dans la sauce!
Mon ami Jim a insisté : Vas-y!
J’ai mis mes couilles et j’y suis allé !
Je n’ai pris aucun risque, j’ai acheté mon billet à 16h00 pour un spectacle à 21h30…On m’a bien avisé que personne n’entrait avant 21h15, puisque le spectacle de 19h00 se terminait après 21h00.
Je suis revenu en début de soirée prendre un verre de vin dans un des multiples bars qui dansent en tandem avec les commerces dédiés aux chapeaux de cowboy, aux bottes de cowboy, aux gugusses du « country ».
Un commerce qui s’affichait comme “the World largest international music store in country music”
J’ai demandé un disque du grand Willy Lamothe. J’ai dû le répéter cinq fois et l’écrire. Ils étaient “ sincerely sorry!” je vous jure, ils sont sincères. Le soldat Lebr
un, et Patrick Normand, leur plus grand ambassadeur au Québec, non plus… enfin j’irai voir chez Archambault à Monrial…De toute manière il n’y avait là rien d’autre qu’une immense fournée états-unienne.
Des brillantines dans tout, dans les cheveux, les dents et sur les souliers-aiguilles argentés des blondes rosées. Michèle Richard peut aller se rhabiller!
Les bédaines des mâles sont retenues par d’immenses ceintures incrustées de crucifix phosphorescents. Je ne m’en suis pas moqué, ils ont des bottes pointues et elles coûtent la peau des fesses!
Ça c’est l’image. Je vous fais grâce du son de la langue, on dirait des canards qui conversent… même les filles, les plus élégantes parlent comme ça, c’est débandant, c’est un cas de Viagra… Dans ma petite tête, ça roulait vi
te : Et dire que ce peuple veut se pointer comme modèle mondial pour gérer le monde à leur manière.
Il est 19h00, la rue est enfin animée, les musiciens de rue sont tous au RdV. Les doigts gantés, gelés mais en feu, essayent de transformer le bruit en musique dans la cacophonie totale où chaque commerce a droit au maximum de diffusion sur le trottoir, c’est la libre entreprise et au plus fort la poche! Qui dit mieux!
J’ai fait tous les pubs et tous les bars de la rue… je vous jure! Partout le même spectacle, des musiciens talentueux omnipuissants derrière des amplificateurs encore plus puissants que les États eux-mêmes. Le même scénario, ils têtent tous un Budweiser qui traîne sur la scène devant chaque musicien, ont tous le même type de jeans et sont tous plus délabrés les uns des autres. Tout le monde parle fort, l’expression « loud mouth » leur va bien.
Les remarques typiques qui reviennent sans cesse
sont de deux exemplaires : Are you having fun ? et un ordre : ENJOY!
Les basses fréquences tentent désespérément de faire trembler le bâtiment, le monde, les faire trembler, les démolir. Les hautes fréquences se battent entre elles, les États sont en guerre, je pensais qu’ils en avaient marre, mais j’entends qu’ils en raffolent encore et encore…
Il fait froid, tout le monde courent dans la rue… les filles « sexies » se tiennent entre elles, en groupe, au cas où… et rigolent du premier mec qu’elles voient…du plus beau au plus laid. Le rire se noie dans la cacophonie de la rue…
J’ai jamais vu autant de « cowboys et de cowgilrs » sans cheval ni vache, les animaux doivent être interdits en ville.
Il est 21h00 je me rends à la «Mecque »… je ne dois pas être en retard! En tournant le coin, c’est 15, 20, 25 autobus pleins à craquer qui déversent sur le trottoir, des centaines de personnes venues de tous les coins et recoins des États-Unis qui se mettent tous et toutes à la queue leu leu et discutent avec frénésie et enthousiasme la chance qu’elles ont d’être enfin venus au Grand Ole Opry.
Certaines ont apporté des papiers-mouchoir au cas où elles auraient à pleurer et elles en offrent à celles qui les ont oubliés!
La moyenne d’âge est d’environ 60 ans, mon âge et je suis là! Moi aussi!
Mon choc culturel se continue, la quantité de chapeaux de cowboy s’est multipliée par dix ! Les femmes coquettes se sont teints les cheveux d’un blond-platine, des fois avec du rose dedans… je ne bande toujours pas ! L’
enthousiasme est à son maximum et je suis là, en rangée pour assister au spectacle tant couru. Dois-je revendre mon billet et faire du profit et partir ou bien dois-je y aller ?
J’y vais !
Le bâtiment et la salle sont magnifiques. Il a du vécu, la scène aussi. Rien à faire : l’accent, l’accent… je ne comprends pas comment ils peuvent dicter au monde comment il faut faire avec un accent de canard pareil !
Enfin la soirée commence…
C’est une alternance entre un animateur qui est responsable d’annoncer les commanditaires de la soirée et les artistes qui défilent les uns après les autres. A toutes les cinq minutes c’est le fromage Craquer Barrel qui nourrit l’Amérique, le Mélange de Martha White qui ajoute tout ce qu’il faut à la gastronomie du petit déjeuner, les Pompes de Johnson qui garantit confort été comme hiver et les équipements de chasse et pêches Machins…
Les artistes se succèdent dans la bonne humeur, les plus jeunes ont 50 ans et ils s’amusent, ils sont formidables, ils sont des experts…des virtuoses, c’est la crème de la crème… ils se connaissent tous et tout le monde entier connaît leurs chansons, leurs pièces.
Cet artiste, tout le monde entier le connaît, ils en sont convaincus, excepté Roberpierre, cet ignare.
La dernière fois que j’ai été confronté à un choc culturel aussi intense fut quand les organisateurs m’ont débarqué à l’Opéra de Pékin en Chine sans m’aviser, mais eux n’avaient pas la prétention que le monde entier se devait de le connaître, ça viendra peut-être.
Je suis rentré chez moi riche d’un choc culturel qui a pris toute sa dimension réelle, je les avais bien entendus des fois à la rédio et vus à la TV, mais en personne, il faut avoir le cœur solide…
Ce qui se fait aux États, semble se faire instantanément partout sur la planète…
Je dois un grand merci à mon papa…qui en anglais disait Mercy
A mon grand ami Jim qui connaît mes points faibles, je dis merci
Roberpierre encore ton ami… je te le dis j’ai des couilles, tu vas voir!
ATLANTA - It’s well past midnight and a movie theater manager sits down to supper after his shift. A couple nearby sips coffee. In walk two women who have, in all fairness, seen better days, their jeans worn thin, their hair matted.
The women don’t even merit a stare. This is Waffle House.
This is where college professors and construction workers sit side-by-side at yellow counters. It’s a 24-hour diner where the coffee’s always on, the grits always bubbling. It’s where hungry folks from all walks have been coming for 50 years to get cheap, hot food that’s become as familiar as the matter-of-fact greeting:
“Hey ... what y’all havin’?”
There are 1,500 Waffle Houses spread across 25 states, as far west as Arizona and as far north as Illinois, but the chain is still rooted deeply in the South and retains a distinctively down-home, blue-collar aura.
Maybe it’s the simple menu anchored by eggs, grits and hash browns “smothered and covered” in cheese and onions, the firm cash-only policy or the fact it serves most meals for under $5. It somehow feels like breakfast at Grandma’s house — before she started worrying about her cholesterol.
“You know at every (highway) exit there’s a simmering pot of grits waiting for you,” said John Edge, director of the Southern Foodways Alliance at the University of Mississippi. “Waffle House is a company that manages to be a national presence that still generates local pride, and that’s tough to do. Boysenberry syrup from IHOP is not in our vernacular.”
But such warm feelings have been tempered in recent years by accusations of racism.
Lawsuits
In January, black customers from four Southern states filed federal lawsuits claiming that Waffle House servers announced they wouldn’t serve blacks, deliberately served unsanitary food to minority patrons, directed racial epithets at blacks and became verbally abusive when asked to wait on blacks.
Dozens of plaintiffs have made similar claims in the last decade. This month, the operator of Waffle Houses in Virginia settled lawsuits with 12 customers, including black, Asian-American and Hispanic patrons, who said they were treated rudely.
Waffle House executives insist they’ve been sued only because they’re a big company and they’re quick to point out that the restaurant was among the first eateries to integrate after its founding in 1950s Atlanta.
“We serve all races,” said co-founder Joe Rogers. “We’re just a target. We’re not guilty and never have been.”
Waffle House started in September 1955 after Rogers, then a regional manager for a now-defunct diner chain out of Memphis, Tenn., walked up to a real estate agent who lived two doors down and proposed a partnership.
Rogers knew fast-food shops like McDonald’s were just starting and he had an idea for an in-between, a sit-down restaurant that rivaled the speed of drive-ins.
“He said, ’You build a restaurant and I’ll show you how to run it,”’ recalled Tom Forkner, Waffle House’s other founder.