lundi 23 mars 2009

Merida, Yucatan

11 Mars 2009 Campeche à Merida, Yucatan. Le fourneau!

Sans plage, au milieu de la plaine, on s’y rend facilement, l’autoroute jusqu’à la capitale…J’ai RdV avec le concessionnaire « Canon », au centre-ville, je cherche un magasin de sport spécialisé pour remplacer une tige structurale d’une tente qui m’a làaché le premier jour en service et il y a la vilel elle-même qui a toute une histoire à raconter…

En périphérie c’Est tout de suite le WalMart, les Home Depot, les Office Depot, les Power Center, les Burger King, les MacDonald, les Sams’ Club… oufff!!! On se croirait au Québec, ici les palmiers ne sont pas en plastique!

Le mercure affiche déjà 35 degrés et il est 9h00… je fonce vers le CENTRO en longeant l’aéroport, ça roule serré…toutes les fenêtres ouvertes, un autobus municipal me crache un panache de fumée noire directement dans la face! Le camion qui m’accompagne tire deux remorques en sautillant au dessus d’un « topes » et de 4 « vibratores » je le rejoins facilement, lui aussi m’encense d’un autre panache de diesel en pleine figure… .
On m’avait dit ce sera juste à côte de l’Église… il y en a 5 sur la 60 ième! J’en choisi une au hasard puisque les adresses des bâtiments ne sont pas affichées!
J’ai choisi l’église la plus éloignée, j’aurai une course de sept coins de rue… la rue va chavirer, tout le monde se promène du côté du mur à l’ombre, je fais de même…

Je sue à grosses gouttes… les gens me regardent comme si je sortais d’une plage qu’ils n’ont jamais vue, qui n’existe pas. Une Église, une autre, un autre elles font toutes partie d’un programme de sauvegarde et de restauration… j’espère que je pourrai prendre quelques clichés à mon retour, si le réparateur accrédité, réussit à y extraire le « sort jetté » par la sorcière en deuil du village dans les montagnes du Chiapas!.

Enfin j’y arrive, il fait près de 44 degrés à l’ombre, je bois et je sue!
Une petite boutique, plus petite que l’affiche « CANON » qui bat au vent. J’entre dans le frigo, ils ont installé l’air climatisé. Toutes la fenestration est « miroir ». Je demande des « serviettas » pour m’éponger, on arrive avec le rouleau de papier de toilette, un rouleau tout neuf, juste pour moi. Ça c’est du service de première classe.
On comprend vite que je suis de passage et que je désire retourner à Campeche, sur le bord de la mer au plus tôt… le technicien termine un travail urgent, il tasse tout de côté et installe mon petit truc sur la table d’opération,…15 minutes plus tard, il a nettoyé le « sort » tout fonctionne à merveille.
Je retourne dehors, c’est le four! Il fait maintenant un bon 45 degrés… je prends en vitesse toutes les photos que je m’étais promises de prendre, je me rends même au-delà de ma voiture stationnée pour visiter la grande place, emmurée du palais municipal, du gouvernement de l’état. Ce qui explique la présence de militaires, de gardes civiles et tellement d’autres qui sont en uniformes!.

Pour la structure de ma « casa de la campania » je devrai aller jouer dans la ceinture urbaine où sont réunis tous ces méga commerces états-uniens.
Je défais ma route, le grand « malecon » ne s’est pas vidé de tous ses camions, autobus et taxis, j’arrive en périphérie , je me sens comme catapulté..
Rien, ici il n’y a pas le magasin qui tienne ce type de tente… J’irai chez Home Dépôt me bricoler qulequechose avec des gougeons et des manchons en tuyau de cuivre en espérant que ça fonctionne.

Il est 15 heures… il fait toujours 45 et je fonce sur l’autoroute en direction Nord… fini le Yucatan, finie la visite de Merida, sortir du sauna au p.c. comme disait Max Bernier, quand il était dans l'eau chaude. Je serai à Campeche dans deux heures, à la « Playa Bonita », j’irai dans la mer me rafraîchir, me baigner un peu et apprécier un bon verre de vin au coucher du soleil!

La « Playa Bonita », c’est la totale « Basura ». Même plus de place pour une autre cochonnerie, la plage est totalement souillée de bouteilles et d’assiettes de plastique, de canettes de bière, de couches de bébé souillées, de, de, de, de,… je retourne au CENTRO HISTORICO de Campeche, une douche m’attend et un parc formidable pour y passer la soirée en meilleure compagnie

J’ai invité l’Office du tourisme local à cesser de nous vanter les beautés de cette plage, la seule accessible.



Roberpierre

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