lundi 30 mars 2009

É.U. Nouvelle Orléans, Eunice


Quand on voit ça , ça crée un p'tit pincement au coeur, mais quand on entend ce qui reste de français dans la parlure des gens, ça vous déchire en morceaux...
Elle me confirme qu'à son décès, "le frança icitte, y'en restra plus qu'un p'tit brin." Quand c'était interdit, on parlait frança, à c't'heure que c'est permis on ne l'parle plus !" Elle ressemble beaucoup à ma grand-mère Yvonne Landreville. Je lui ai offert un chanson tout en français, juste pour elle, toute seule dans SON musée où elle passe ses 5 jours semaines. Dehors c'est l'orage total, il pleut et tonne! "Le ciel est ben fâché",qu'elle me dit.
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É.U.NouvelleOrléans, Opelousas


Toute la vie des cajuns, des métis, des amérindiens et des noirs dans ce petit musée. Opelousas est le nom de la nation amérindienne présente.


Dans le musée ce jour là, une nuée de petits noirs, (un seul blanc dans le groupe) viennent souligner le mois de la négritude en terre d'amérique. Exceptionnellement ils m'ont permi de photographier quelques enfants sur la chaise haute du barbier de l'époque.
Plusieurs portent des noms français, mais personne n"était capable de me dire: Bonjour!
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samedi 28 mars 2009

É.U.Tx, Houston, CentreSpatial,Nasa


Il y a plus de données numériques dans une photo prise aujourd'hui par un appareil numérique que le poste de contrôle pouvait en générer entre 1960 et 1970! Dans la grande chambre on peut voir le "bras canayen" qui dort dans la soute, grandeur réelle et l'ensemble du montage de la station spatiale actuelle.
Vois aussi :http://i.usatoday.net/tech/graphics/iss_timeline/flash.htm


Tout ce temps, il était dans la lune et sur ce grand tableau, consacré aux exploits, on ne parle que des exploits des USA, cherchez Julie ou bien d'autres (L'Allemagne, la France, l'Angleterre, la Russie, etc...rien !) c'est comme chercher un trou noir dans l'espace!
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É.U.Tx, Houston,CentreSpatial, NASA


Bon, j'ai décidé de rentrer à la maison...de Houston à Ste-Catherine-de-Hatley, 29 secondes... et de la poussière. Aux passagers qui font la queue, je les ai convaincus que ce n'était pas un séchoir à cheveux !!!!


Tout est inclus, moi qui avait besoin d'un peu d'air frais.... Je lui ai demandé de trouver Julie Payette, si jamais elle voulait faire le voyage avec moi... il m'a simplement répondu: July? Who?J'ai répondu: Août? non Julie! Il a repris : Who? J'ai quitté, il l'a cherche encore... elle va tout comprendre... elle parle au moins trois langues.
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mardi 24 mars 2009

Les 4 mystères du Mexique

Du 19 au 23 Mars 2009 A deux jours du printemps, 15,600 km dans l’corps, dans le cœur, dans l’cou et dans l’bras.
Le 23 je quitterai le Mexique, je n’en aurai fait que le tour. Je me réserve le centre pour un autre moment.

En bref
Il y a au moins quatre mystères au Mexique.

Le premier et non le moindre.
Je n’arrive pas à m’expliquer comment il se fait qu’un pays aussi riche soit aussi pauvre.
Deux océans proches l’un de l’autre, un désert irrigable, un climat plein de tout, du soleil et de la pluie, de la végétation, des fruits et légumes a en perdre tous les jours de 20% à 50%, un voisin gourmand et riche, des montagnes et des plaines, de la forêt et du pâturage à perte de vue, un fond de terrain de pierres, de roc et de sable capable de supporter des charges énormes, aucun cycle de gel ou de dégel, des routes qui vont partout, une population aimable et vaillante et travaillante…La durée de vie utile d’une voiture ici est au moins le double de chez nous. Le coût de construction est au moins trois fois moins cher que chez nous et à la campagne je dirais dix fois moins.

Il doit y avoir un voleur ou deux c’est sûr!…Autant de richesse dans autant de pauvreté… c’est tout un mystère.
Selon le plus récent compte-rendu du gouvernement (2008) il est courant de rencontrer des salaires de 7 à 8 dollars par jour (11.7%, 150$/mois; 20%, 250$/mois, 23.5%, 350$/mois; 17%, 550$/mois; 11.8% 800$/mois, les autres ne sont pas affichés) et je paye mes bananes moins cher au Québec qu’ici. Je paye mon essence, le café, la bière, le même prix que chez nous et les mexicains réagissent encore bien!
Les camionneurs, les rois de la route, le sang de l'économie, de l'import-export, commencent à manifester...
Il n’y a que l’habitation qui soit vraiment bon marché! Faut voir ce dans quoi ils habitent, plus simple que ça, ça s’appelle une niche à chien. Le climat y est pour beaucoup. Les enveloppes de bâtiments n’ont que trois fonctions de base, les nôtres sept à huit et six mois de chauffe.

Le deuxième semble drôle mais il ne l’est pas du tout.
La côte Pacifique et la côte Atlantique sont deux mondes diamétralement opposés, mais une constante demeure….
L’état des routes est tellement chaotique que nul ne peut prévoir sur 150 km si on se retrouvera pour 25 km sur un bout d’autoroute (autopista) neuve, sur 25 km sur un bout d’une route nationale (la «libre ») fréquentée par des poules et des ânes et sur un autre 25 km sur de la terre et du sable.
Il y a les « libres » et les « cuota ».
Les « libres » ne le sont pas pour les autos, elles le sont pour tous les autres usagers de la route, on y fait ce qu’on veut et l’auto doit s’attendre à tout même au pire.
La « cuata » elle est vraiment libre, c’est celle que les automobilistes financent à l’usage… une vraie poule aux œufs d’or pour le gouvernement…j’ai compté en moyenne 5$ pour 150 km de route. Je pense que le gouvernement fait fausse route en décourageant l’usage de son meilleur réseau routier, toute l’efficacité du pays y perd au change.
Mais le comble c’est qu’il n’existe aucun standard pour régir l’omniprésence des dos d’ânes, les host...s de « topes » ou « reductores de la velocidad » ou « vibratores ». Chaque village y va de son imagination.
Des gros, des larges, des petits, des inexistants, des très visibles, des jaunes, des ocres, des blancs, des hauts et des bas, des bosses ou des creux…je n’arrive pas à les énumérer tous.
Le pays a imposé, comme il se doit, une signalisation pour indiquer un arrêt, ici c’est un ALTO et il est rouge, le pays a imposé des feux, des « semaforos » ils sont rouge, jaune et vert comme partout dans le monde; mais lorsqu’il s’agit des « topes » alors là c’est la chance, le hasard, le bris ou la mort.
J’ai fait inspecter mon véhicule aujourd’hui… il y a des cicatrices en dessous et heureusement tout mon système de direction a résisté. J’ai vu des cardans s’y briser, des systèmes d’échappements s’arracher et une moto partir en l’air. J’ai entendu des criks!, des craks!, des tocs! et des tacs! Même des tabarnaks! Bizarre de système!

Le troisième mystère est l’omniprésence continue de taxis
Ils sont partout, ils sillonnent les moindres rues, racoins, culs-de-sac, ils connaissent tout de la ville, ils sont en concurrence directe avec le système de transport en commun « los collectivos » et fonctionnent au même tarif. L’autobus vous coûte 0.55$, le taxi de même pour la même course.

Ils ne refusent aucun passager et en entassent dans leur voiture autant qu’elle peut en contenir. Il y a même des mains, des coudes et des têtes qui débordent, les enfants assis sur la maman, la copine sur le copain. Le seul qui occupe une place exclusive c’est le chauffeur. Ceinture pas ceinture on y va!

A ce jour je n’ai vu que trois femmes-chauffeurs. C’est un métier d’hommes, mais plus de 60% des passagers sont des femmes avec leurs enfants. Si vous marchez dans la même direction qu’eux, on vous klaxonne. On ne les appelle pas ils vous sollicitent, l’offre déborde la demande.

Ne levez pas la main pour saluer un ami, pointer une étoile ou chasser une mouche, tout de suite ils accourent en croyant que c’est le signal espéré. Plusieurs se hasardent à des virages en U, en L, en Z, en O, en T, tous interdits.

Jetez une poignée de morceaux de mie de pain à la place St-Marc à Venise en Italie et vous serez envahi de centaines de pigeons en quelques secondes, c’est un peu semblable ici… et toujours ce petit « tut! tut! » distinctif, agaçant qu’on reconnaît où qu’on soit au Mexique…jour et nuit. J’imagine la ville de Mexico!!!
Le mystère : Comment font-ils tous pour arriver à en vivre?

Le quatrième mystère en est un vrai comme chez nous au Québec :
Une femme qui donne naissance tout en restant vierge.
Au Mexique ce mystère est doublé d’un second.
C’est la sainte vierge de la Guadeloupe qui est la reine ici. Comment? Pourquoi? Dieu seul le sait mais ça fait l’unanimité à travers le pays.
La Guadeloupe n’a pourtant rien d’un territoire espagnol! Elle a déclassé la sainte vierge Marie, mère de Jésus lui-même… faut l’faire!
La Guadeloupe est une ancienne colonie française,
La Guadeloupe est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer français (numéro 971).
Ce petit archipel des Antilles (mer des Caraïbes) se trouve à environ 7 000 km de la France métropolitaine, 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 600 km à l'est de la République dominicaine et à 950 km au sud-est des États-Unis.
Autrefois appelée calaou çaera, puis Karukera (« île aux belles eaux »), la Guadeloupe tient son nom actuel du Monastère royal de Santa María, situé dans la ville espagnole de Guadalupe, dans la province de Cáceres en Estrémadure, dont la statue de la Vierge (la « Virgen de Guadalupe »), était vénérée par Christophe Colomb qui vint la remercier pour son aide lors de la découverte du « Nouveau monde ».

Même après quelques efforts et échecs retentissants, les Mexicains célèbrent à tous les ans les déboires des français qui n’ont jamais réussi à s’y implanter et c’est pourtant elle qui les domine toutes et tous dans le palmarès des saints de ce pays.
A ce jour personne n’a pu me donner d’explications valables autres que le fait qu’elle serait apparue en personne à quelques fidèles au début de la conquête espagnole et que depuis, tout le monde, surtout la paysannerie idolâtre et la moins éduquée, lui voue un culte sans borne.

Au moins chez nous le frère André était connu de tous, la vierge Marie à travers toute la chrétienneté, mais ici au Mexique, celle de la Guadeloupe demeure pour moi une énigme, même Celine n’a pas réussi à la déloger, faudra faire appel à maman Dion dans les circonstances, c’est une affaire de femmes c’t’histoire.

A n’y rien comprendre

Roberpierre.

Mex.Matamoros à la frontière


Nous voici à la vile frontière, la grande porte du Mexique. Au centre historique, la façade de cette église doit faire au moins 25 mètres, au coeur de la Ville, en face d'un parc magnifique qui grouille de monde, des enfants, des viellards, de la musique, des laveurs de voitures et des cireurs de souliers, des vendeurs de tacos et de jus de fruit...etc...

L'architecte du projet est un ingénieur, et à l'intérieur, au frais à l'ombre c'est le curetage total, aux frais des paroissiens catholiques de la paroisse... je connais des curés d'ici qui rêvent d'une pareille situation...
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Vers Matamoros, vers la frontière


La monoculture du maïs sur plus de 200 km et aussi loin qu mon oeil peut voir, des infrastructures pour le traitement et l'entreposage financées par l'aide gouvernementale Mexicaine et États-Unienne.

Depuis 3 mois, sur plus de 15,000km j'ai été arrêté à plus de 20 barrages militaires qui surgiseent de nulle part et peuvent à leur discrétion fouiller tout ou rien... j'ai eu droit à deux fouilles totales et des excuses et des souhaits de bonne route...imaginez un pareille tenue à 40 degrés C au soleil!
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MexMatamoros, à Brownsville, É.U.

24 Mars 2009

De la Pesca à Matamoros, Mex. et Brownsville, É.U. à la frontière

J’écoute et je lis tous les commentaires et toutes les réponses : « Ne vas pas là! Matamoros, ne fait pas ton « matamore, c’est la merde! «
Rien ni personne pour me dire : « Vas-y ! »

C’est pourtant le plus court chemin, c’est pourtant un lieu historique où les Mexicains et les États-Uniens se sont battus pour tracer la frontière au tournant du siècle… j’y vais...

Chemin faisant, j’ai décidé d’aller faire un dernier adieu à la mer et je me rends hors circuit, à La Pesca,

Sur la route, c’est la plaine à perte de vue, et c’est le maïs, 200 km de long de maïs…et de large je suis incapable de l’évaluer… En fait c’est la même chose que je notais quand je suis entré par Mexicali au nord-ouest du Mexique, on finance et on fabrique la production du maïs pour le transformer en éthanol, cette monoculture qui a tué les économies des colonies européennes en Afrique est reprise ici à des proportions à la grandeur de l’appétit de l’ogre mondial.

Le vent de la plaine et de la mer pousse fort mais la voiture tient bon!

J’arrive à La Pesca, littéralement : La Pêche
Définitivement le gouvernement mexicain a décidé d’en faire un attrait touristique, on a créé une route à la dimension d’une autoroute sur plus de 50 km afin de permettre aux tourissssssses de faire le détour et aller apprécier les beautés du Mexique… Avant d’y arriver, on doit passer à travers un village démembré, une population désœuvrée, traverser les 50 « topes » et les trous dans le chaussée pour contempler des résidences récentes, des hôtels attrayants et finir son trajet pour aboutir à un site magnifique, spolié par une plage contaminée par des milliers de bouteilles de plastique, bouteilles d’eau potable surtout. J’ai arpenté la plage et j’ai décidé d’y passer ma dernière nuit.
Je suis déchiré… je ne peux supporter les plages impeccables et dénaturées où on a dépossédé les mexicains ni les plages mexicaines authentiques qui sont de véritables dépotoirs. Ni l’une, ni l’autre! J’en suis là!

Au petit matin je quitte pour la frontière : Matamoros, plus de 200 km de plaine. Mon appareil photo affiche « infini ». Que du maîs!

Matamoros, c’est finalement pas si mal, quand on a connu Tijuana et Mexicali, Matamoros c’est de la p’tite bière… ce n’est pas très élégant mais c’est plein d’authenticité et la rue piétonne permet de goûter à une vie de centre-ville intense et vivante.
Au CENTRO HISTORICO, il y a la place publique habitée, fréquentée et une immense église qui semble être dans un état d’abandon… Une barrière à l’entrée nous indique que nul ne peut y pénétrer, elle est en restauration majeure et les dangers sont partout.
En sandales, j’entre, d’abord un vacarme inouï, ensuite la lumière dévoile graduellement un chantier énorme, des échaffaudage partout et pleins d’hommes armés d’un pic et d’un marteau qui s’acharne à faire tomber les surface qui sont fragiles. Sans casques, sans souliers, sans lunette de sécurité, le chantier ronronne … on me fait signe que je suis dans une zone interdite.
Je demande de rencontrer l’architecte du projet… on me pointe du doigt un homme en petite chemise, … l’architecte est un ingénieur… en dix minutes j’ai droit à une visite en détails des plans et du chantier.
Ce sont les croyants catholiques de la paroisse qui financent totalement le projet de rénovation de leur église!!! On met à l’abri une piéta venue d’Italie, sculptée dans du marbre blanc qu’on dévoile fièrement pour me permettre de la photographier! Quelques millions $, je vous dis.

Du coin de l’œil je ne peux m’empêcher de voir un flot continu de mexicains et de mexicaines se rendre travailler aux États et qui revenir avec quelques dollars frais pour les dépenser dans le vieux mail mexicain.

Finalement je reste une nuit de plus et partirai demain. Mon dernier hôtel tout inclus à 25$ avec eau chaude et eau froide, stationnement sécurisé, télévision et accès internet.

Le pont qui sépare ces deux mondes est court, la rivière est étroite, les deux pays se saluent facilement mais cette frontière est blindée et surveillée 24 heures par jours! Les p’tits morceaux écopent mais les gros ??? Ce qui doit passer passe! Trop de lumière aveugle!
Les émissions de télévision aux postes états-uniens s’en gavent depuis des mois! Les armes, les travailleurs clandestins et la drogue passent à la tonne… c’est-y assez clair?

Deux derniers « topes » à franchir, une dernière crevasse dans la chaussée, on dégomme mon permis de conduire mexicain de mon pare-brise, mon aventure mexicaine se termine ainsi.

Brownsville, United-States of America… en grosses lettres, tout en laiton sur un muret de brique droit et devant moi une autoroute à 6 voies de large, pas une seule craque dans le béton, des feux de circulation qui fonctionnent, tout le monde dans sa voie, des grosses flèches pour le virage obligé à droite, pour le virage obligé à gauche et pour aller tout droit…aucun « topes ». Je vais tout droit direction NORD-EST.

"Come on, let’s get going!"
Pilote automatique, 110 km/heure.

Roberpierre.

lundi 23 mars 2009

Madero, Tampico, La playa


Oui ce sera du pavé, 6 voies de large et terre-plein, l'autoroute n'en a pas autant, pour accueilir les toutrissssses...on attend le signal du départ. pas si sûr que cette politique du tourisme soit la plus seine qui soit...

Il fait 34 degrés, ils portent chemises, casquettes et il me dit que le plus important c'est de placer le bon morceau à la bonne place. Dans 3 semaines ce sera fini. Je serai le seul blanc pendant 4 jours à cette plage envahie les fins de semaines par plus de 6 milles mexicains!
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Les voitures encaissent


A 500 km de la frontière elle se refait une beauté, elle aura reçu pleins de cailloux, des baisers de partout, gratter des "topes" et fait deux heureux... celui qui frotte et celui qui encaisse....


Celui là rugit, depuis 15 ans, c'est le "collectivo" . Avec un bras de levier de cette taille, ça passe ou ça casse, le moteur et la transmission se soulèvent à chaque changement de vitesse... celui-ci a tous ses bancs !!! J'ai pris le meilleur pour la circonstance. On n'entend pas la musique qui crie à tue-tête, c'est déjà ça de gagné... au plsu fort la poche quoi!
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Madero, Tampico, La playa


Le boulevard est démesurément grand, pour accueuillir les toutristes, je suis seul sur 5 km de plage depuis deux jours...


Samedi et Dimanche 5,000 à 6,000 touristes mexicains envahiront les plages, on passe le râteau motorisé et le niveleuse le Vendredi et Lundi on fera de même pour enterrer et niveler le tout jusqu'à ce que la mer ressusite tous ces déchets un jour ou l'autre...
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Canne à sucre


La récolte, le transport et le traitement...pour du sucre nature...
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Madero, Tampico, Les oranges, les fleurs


La région avant et après est gorgée d'oranges, mais leur prix ne baisse pas ...


Il y en a partout.... Des fleurs protégées par des barbelés poussent dans les fentes des trottoirs des rues pleines de déchets de plastique
C'est dommage
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